Beaucoup de propriétaires l’ont vu passer sur leur compte : un prélèvement bancaire de 108 euros. Rien d’anormal à première vue, mais nombreux sont ceux qui se demandent encore d’où vient ce montant précis. C’est le prix de la tranquillité budgétaire, celui de la mensualisation des impôts locaux. Une méthode discrète, mais redoutablement efficace pour éviter la facture salée de l’automne.
Étaler pour mieux respirer
La mensualisation permet de répartir le paiement de la taxe foncière ou d’habitation sur dix mois, de janvier à octobre. Chaque mois, la même somme est prélevée, calculée à partir du montant payé l’année précédente. Pas de mauvaise surprise, pas de stress au moment du solde. Le principe est simple : alléger la charge en douceur.
En 2025, le montant moyen s’élève à ce fameux prélèvement bancaire de 108 euros. Une somme raisonnable pour beaucoup, mais qui représente une vraie bouffée d’air pour certains foyers. Ceux qui choisissent ce système veulent surtout garder la main sur leurs finances, sans craindre une ponction brutale en fin d’année.
Qui est concerné par ce système
Tous les propriétaires d’un bien en France sont susceptibles d’être touchés. La seule condition, c’est d’avoir opté pour la mensualisation auprès de la Direction générale des finances publiques. Sans cette démarche, le paiement unique s’applique toujours à l’automne.
Près de treize millions de Français ont déjà fait ce choix. Un prélèvement bancaire de 108 euros chaque mois vaut mieux qu’un avis d’imposition à quatre chiffres débité d’un coup. Ce rythme régulier permet de garder un cap, surtout quand les charges du quotidien s’accumulent. Le fisc, lui, y trouve aussi son compte : les retards de paiement diminuent nettement depuis la généralisation de ce mode de règlement.
Les avantages qui font la différence
Mensualiser, c’est avant tout une question de sérénité. Le budget devient prévisible, les sorties d’argent mieux réparties. Finis les oublis et les pénalités de retard. L’uniformité du montant aide aussi à suivre ses dépenses, à planifier les gros achats ou à ajuster son épargne.
Certains voient même dans le prélèvement bancaire de 108 euros une forme d’abonnement à la tranquillité fiscale. Pas besoin de penser à la date limite, pas de panique à la réception du courrier des impôts. Les paiements s’enchaînent, réguliers, précis. Et si le montant de l’impôt évolue, un ajustement arrive en novembre ou décembre pour équilibrer le compte. Rien de plus simple.
Un prélèvement bancaire de 108 euros : les limites à garder en tête
Cette méthode n’est pas sans contraintes. Il faut surveiller son compte, s’assurer que le solde reste suffisant à chaque échéance. Un incident de paiement peut entraîner des majorations et compliquer la relation avec l’administration. Mieux vaut anticiper que subir.
Le prélèvement bancaire de 108 euros n’est pas figé : si la taxe augmente, les deux derniers mois de l’année peuvent être plus élevés. À l’inverse, en cas de baisse, un remboursement est effectué automatiquement. Rien n’empêche non plus de suspendre la mensualisation ou de revenir au paiement unique. Ce système s’adapte à chaque situation, sans contrainte excessive. Et dans un contexte où la fiscalité locale continue d’évoluer, mieux vaut maîtriser le rythme que de le subir.