Il paie 12 centimes de courses au lieu de 948 euros : découvrez le stratagème mis au point par la caissière d’un supermarché

À Montpellier, une combine ahurissante a éclaté : un couple payait 12 centimes pour près de 950 euros.

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Certains faits divers attirent l’œil tant ils semblent incroyables. À Montpellier, un couple et une caissière complice ont réussi, plusieurs semaines durant, à payer 12 centimes de courses au lieu de 948 euros. L’histoire a rapidement fait le tour des médias locaux, tant le stratagème semblait gros pour passer inaperçu. Derrière ce coup monté, une organisation bien huilée, mais aussi des failles internes dans la grande distribution. Le récit mérite d’être décortiqué, car il soulève des questions sur la sécurité des magasins et la confiance entre salariés et clients.

12 centimes de courses au lieu de 948 euros

Tout reposait sur un accord tacite entre trois personnes : une jeune caissière de 22 ans, son compagnon et un agent de sécurité. Ensemble, ils avaient mis en place un scénario réglé au millimètre. Le chariot débordant passait en caisse, mais seul un sac plastique à quelques centimes était scanné. À chaque fois, la caisse enregistreuse affichait un montant dérisoire, très loin de la valeur réelle du caddie. La complicité interne rendait ce système difficile à détecter, jusqu’au jour où les montants ridiculement bas ont éveillé la curiosité des autres employés. Voilà comment certains tickets affichaient 12 centimes de courses au lieu de 948 euros, sous les yeux de clients innocents qui n’imaginaient pas une telle fraude.

Des articles ciblés pour maximiser le profit

Ce type d’arnaque ne se contente pas de produits de première nécessité. Les enquêteurs ont retrouvé chez le couple de l’électroménager flambant neuf. Il y avait aussi de l’alcool haut de gamme et des jeux vidéo dernier cri. Autant d’articles faciles à écouler et à revendre rapidement, générant une manne financière bien plus importante que de simples économies sur les courses quotidiennes. Le stratagème ne visait pas seulement à profiter du laxisme interne, il cherchait un vrai rendement. À chaque passage, des caddies remplis permettaient de transformer 12 centimes de courses au lieu de 948 euros en bénéfices confortables, avec la complicité active de la caissière et la passivité arrangée de l’agent de sécurité.

Quand la vigilance humaine faillit

Cette affaire met en lumière un problème récurrent dans la grande distribution. La faiblesse de la surveillance quand des salariés se coordonnent. Un agent de sécurité censé vérifier les sacs ou démagnétiser les articles peut devenir l’allié d’une fraude interne. Dans ce cas précis, les portiques antivol étaient inopérants, et les tickets de caisse n’étaient presque jamais vérifiés. Une simple confiance mal placée suffisait à laisser filer des chariots entiers. L’histoire illustre parfaitement le danger d’un contrôle trop humain : il suffit qu’un maillon de la chaîne accepte de tricher pour que le système s’écroule. Voilà pourquoi il a été possible de faire passer 12 centimes de courses au lieu de 948 euros sans déclencher d’alerte immédiate.

La découverte du stratagème

C’est la répétition qui a fini par attirer l’attention. Quand plusieurs passages successifs affichaient des montants ridiculement faibles, certains collègues ont commencé à douter. La direction a alors mis en place une surveillance discrète. Rapidement, les incohérences sont apparues : des caddies pleins validés avec des tickets de caisse insignifiants. L’enquête interne a abouti à une perquisition au domicile du couple, où des dizaines d’articles volés ont été découverts. La supercherie ne pouvait plus être niée. La justice s’est emparée du dossier, et le couple encourt désormais des poursuites pour escroquerie en bande organisée. Une fraude qui avait transformé régulièrement 12 centimes de courses au lieu de 948 euros en une véritable machine à détourner des marchandises.

Des leçons pour l’avenir de la grande distribution

Cette affaire a de quoi alerter toutes les enseignes. Elle rappelle que les systèmes de sécurité, aussi sophistiqués soient-ils, ne valent rien si la complicité interne n’est pas prise en compte. Afin de lutter contre ces fraudes, il faut :

  • renforcer les contrôles aléatoires,
  • multiplier les audits,
  • sensibiliser les salariés.

Le recours à des outils technologiques supplémentaires, comme le suivi numérique des tickets anormaux, pourrait aussi réduire ce type de pratiques. Mais surtout, l’affaire met en évidence un enjeu humain : la nécessité de maintenir la confiance, tout en restant vigilant. Les clients, eux, gardent en mémoire l’image d’un supermarché où un couple a pu transformer 12 centimes de courses au lieu de 948 euros en butin presque quotidien, sous le nez de tout le monde.

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