Gouvernement Lecornu II : Nuñez à l’Intérieur, Revel à la Santé, Darmanin écarté… Les révélations de RTL

Sébastien Lecornu peaufine son équipe : voici à quoi pourrait ressembler son gouvernement, entre équilibres et surprises majeures.

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Le suspense monte à Paris. Les ministres du gouvernement Lecornu II devraient être dévoilés dans les tout prochains jours. Sébastien Lecornu promet une équipe plus resserrée, plus pragmatique, loin des calculs pour 2027. Il se veut libre, déterminé, prêt à trancher vite si les choses tournent mal. L’heure n’est plus aux équilibres politiques, mais à l’efficacité.

Les ministres du gouvernement Lecornu II font déjà parler

Ce nouveau casting s’annonce bien différent du précédent. Sébastien Lecornu veut un gouvernement de mission, entre 20 et 25 membres au maximum. Fini les querelles de courant, place à ceux qui savent faire. Autour de lui, on évoque des profils solides, souvent issus de la haute fonction publique. Les ministres du gouvernement Lecornu II devraient mêler experts, anciens préfets et figures reconnues de l’administration.

Laurent Nuñez, actuel préfet de police de Paris, est cité pour l’Intérieur. Nicolas Revel, patron de l’AP-HP, pourrait récupérer la Santé. Un général d’armée est même évoqué pour la Défense. Lecornu veut du sérieux, du loyal, du concret. Et tant pis si ça bouscule les habitudes politiques.

Moins de politiques, plus de serviteurs de l’État

La présence de ténors politiques semble compromise. Gérald Darmanin pourrait quitter la scène, Bruno Retailleau a déjà décliné. Le Premier ministre veut se libérer des étiquettes et redonner le pouvoir à ceux qui connaissent l’État de l’intérieur. Certains parlent d’un retour aux fondamentaux : gouverner sans bruit, agir sans slogans.

Les ministres du gouvernement Lecornu II seraient donc des techniciens avant tout, loin des ambitions présidentielles. Leur mission ? Prendre des décisions difficiles, dans un contexte budgétaire tendu. Lecornu assume ce choix. Il sait qu’un cabinet resserré, mais discipliné, peut aller plus vite. Un proche confie qu’il « préfère dix ministres efficaces à trente qui commentent ».

Une course contre la montre budgétaire

L’urgence, c’est le budget. La Constitution impose sa présentation au Conseil des ministres dès lundi. Le problème, c’est qu’Emmanuel Macron s’envole pour un sommet international en Égypte. Le calendrier se complique, les délais fondent. Sébastien Lecornu doit jongler entre obligations légales et contraintes diplomatiques.

Plusieurs juristes ont été sollicités pour trouver la faille. D’après eux, rien n’exige que ce Conseil se tienne avec un gouvernement complet. Les ministres du gouvernement Lecornu II pourraient donc être nommés après le dépôt du texte, le temps que le président rentre du Caire. Une solution habile, presque improvisée, qui illustre la souplesse ou l’urgence de la situation.

Un pari politique à haut risque

Lecornu avance sur un fil. En misant sur la technicité et la rigueur, il prend le risque de froisser les partis. Mais il cherche à installer une nouvelle façon de gouverner : plus directe, moins bavarde. Les ministres du gouvernement Lecornu II devront s’imposer par le travail, pas par la communication. Le Premier ministre veut un exécutif de terrain, capable d’affronter un pays fatigué des discours.

Le choix est audacieux. Si cette équipe tient ses promesses, elle pourrait redonner un souffle à la majorité. Si elle échoue, elle deviendra un épisode de plus dans la longue série des remaniements express. Lecornu le sait. Il joue gros, mais il joue clair : gouverner sans arrière-pensée, quitte à brûler ses cartouches plus vite que prévu.

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