Furax, Pauline Ferrand-Prévot dégomme une icône du sport : « C’est sa gueule d’abord »

Pauline Ferrand-Prévot parle cash et vise juste, évoquant sans détour une icône du sport féminin, avec franchise.

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Elle fait rarement dans la langue de bois. Et cette fois, elle a frappé fort. La déclaration choc de Pauline Ferrand-Prévot a remis en lumière une rivalité ancienne, celle qui la lie à l’icône Jeannie Longo. Derrière ses victoires, la championne française n’hésite pas à livrer son ressenti, quitte à froisser.

La déclaration choc de Pauline Ferrand-Prévot

À 33 ans, elle fait déjà figure de légende vivante du cyclisme français. Pauline Ferrand-Prévot a enchaîné les titres, multiplié les disciplines, marqué l’histoire avec ses victoires en cyclo-cross, en VTT et sur route. Elle a même décroché l’or olympique lors des Jeux de Paris. Mais ce palmarès impressionnant ne l’empêche pas de garder un franc-parler qui détonne.

Sa cible privilégiée ? Jeannie Longo, autre grande figure du vélo féminin, dont elle a souvent dénoncé l’attitude. La déclaration choc de Pauline Ferrand-Prévot n’est pas isolée : elle s’inscrit dans une suite de propos où admiration et agacement s’entremêlent. Pour elle, Longo incarne autant un palmarès colossal qu’un modèle inaccessible, jamais vraiment tourné vers les nouvelles générations.

Une rivalité assumée

Leur histoire remonte aux championnats de France 2012. Pauline, encore très jeune, bat Longo et ne cache pas sa satisfaction. Elle parle alors d’une “fin de règne” et affiche un soulagement palpable. Cette franchise, elle la conserve au fil des années.

Elle rappelle souvent que, derrière le respect dû aux exploits de Longo, se cache une impression plus amère : celle d’un mur entre l’ancienne championne et les jeunes cyclistes. La déclaration choc de Pauline Ferrand-Prévot appuie là où ça fait mal. Elle reproche à Longo d’avoir monopolisé l’attention médiatique, tout en ignorant celles qui arrivaient derrière. Pour elle, un mot, un geste, un SMS d’encouragement auraient suffi. Mais elle dit n’avoir rien reçu, sinon une félicitation devant les caméras.

Le poids des non-dits

Ce qui frappe dans ses mots, c’est moins l’attaque frontale que la blessure sous-jacente. Pauline exprime un sentiment de solitude face à une aînée qui aurait pu tendre la main. Elle raconte qu’on lui a reproché son audace, qu’on lui a rappelé qu’elle n’aurait jamais le palmarès de Longo. Mais elle persiste, convaincue que l’exemplarité se mesure aussi au partage.

La déclaration choc de Pauline Ferrand-Prévot traduit cette frustration : Longo, dit-elle, a gardé son savoir pour elle, comme si transmettre risquait de ternir sa propre gloire. C’est une vision dure, mais qui reflète une expérience personnelle. Derrière la polémique, on devine une jeune championne qui aurait aimé trouver en Longo un modèle plus humain, plus ouvert.

Une critique au-delà du sport

Pauline ne s’arrête pas à la carrière sportive de Longo. Elle ose aussi glisser sur le terrain personnel. Elle parle de son isolement, de l’absence d’enfants, d’une vie centrée uniquement sur le vélo. Ce portrait, peu flatteur, choque certains, mais révèle aussi la liberté de parole de la Rémoise. Elle ne cherche pas l’approbation.

Elle dit ce qu’elle pense, quitte à provoquer des remous. La déclaration choc de Pauline Ferrand-Prévot n’est pas un simple règlement de comptes : elle interroge la place des anciennes championnes et la façon dont elles transmettent leur héritage. Elle pose une question : peut-on être une légende si on ne laisse rien derrière soi, hormis des victoires ?

L’héritage en débat

Au fond, cette sortie met en lumière un problème récurrent dans le sport français. Les grandes figures inspirent, mais ne transmettent pas toujours. Pauline, elle, incarne une autre génération, plus directe, moins soucieuse de préserver les convenances. Ses paroles choquent, mais elles révèlent une attente profonde : celle de voir les légendes devenir aussi des mentors.

La déclaration choc de Pauline Ferrand-Prévot s’inscrit dans ce débat plus large. Elle rappelle que le sport ne se résume pas aux trophées, qu’il se nourrit aussi d’échanges, de transmission et de reconnaissance mutuelle. En osant briser ce tabou, elle ouvre une brèche qui dépasse sa rivalité avec Longo. Elle dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas : la gloire n’a de sens que si elle inspire les suivants.

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