Grands-parents : c’est fini, les banques interdisent désormais de verser de l’argent sur le compte de vos petits-enfants, les comptes concernés

Vous voulez aider un enfant sans erreur : voici comment faire un don à un mineur légalement, aujourd’hui.

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L’interdiction de versement sur les comptes des petits-enfants bouscule une habitude bien ancrée. Derrière cette décision se cachent des raisons légales. Mais il y a aussi des conséquences concrètes pour toutes les familles. Ces derniers qui veulent encourager l’épargne des plus jeunes.

L’interdiction de versement sur les comptes des petits-enfants

Depuis 2021, les banques appliquent avec plus de rigueur une règle qui existait déjà. Le livret A des mineurs ne peut plus être alimenté directement par une personne extérieure à ses représentants légaux. Autrement dit, plus question de transférer de l’argent depuis un compte grand-parent vers celui de l’enfant. Les virements doivent désormais transiter par les parents. Cette clarification vise à mettre fin à une pratique considérée comme irrégulière. La loi impose que les représentants légaux contrôlent chaque mouvement, ce qui change profondément les habitudes familiales.

Les raisons de ce durcissement

Pourquoi un tel encadrement ? Les autorités veulent avant tout protéger les mineurs et mieux surveiller l’origine des fonds. L’ancien système, où un livret A pouvait disposer de son propre RIB, offrait une porte d’entrée mal maîtrisée. Des sommes pouvaient être déposées sans contrôle réel. Désormais, chaque opération doit passer par les parents, qui deviennent garants de la transparence. La mesure sert aussi à lutter contre le blanchiment d’argent et à assurer une traçabilité claire. En renforçant la surveillance, l’interdiction de versement sur les comptes des petits-enfants limite les risques d’abus ou de litiges futurs. Les experts rappellent d’ailleurs que beaucoup de virements familiaux pouvaient se retrouver difficiles à justifier lors d’un contrôle fiscal. Cette rigueur nouvelle sécurise les transferts et place les représentants légaux au centre du dispositif.

Les conséquences pour les familles

Ce changement surprend, voire agace, de nombreux grands-parents. Avant, il suffisait d’un virement pour marquer un anniversaire ou participer à la petite épargne régulière d’un enfant. Aujourd’hui, la simplicité disparaît. Les familles doivent composer avec un détour administratif, parfois perçu comme une perte de spontanéité. Derrière l’interdiction de versement sur les comptes des petits-enfants, il y a une volonté de protéger, mais aussi un effet secondaire : plus de démarches pour faire un geste pourtant bienveillant. Certaines familles redoutent que cette contrainte décourage les dépôts réguliers. Pourtant, des solutions existent pour continuer à transmettre sans enfreindre les règles. Tout est question d’adaptation.

Quelles alternatives pour contourner la difficulté

Les banques proposent plusieurs options pour remplacer le virement direct. Le chèque nominatif au nom de l’enfant reste accepté, à condition qu’il soit déposé par les parents. Un virement sur le compte courant des représentants légaux, suivi d’un transfert vers le livret, fonctionne également. Certaines familles choisissent d’ouvrir d’autres types de placements, comme une assurance-vie au nom de l’enfant, souvent plus souple et fiscalement avantageuse. Chaque solution présente ses particularités, mais toutes respectent la réglementation. Ce qui change, c’est surtout le chemin à emprunter. La fameuse interdiction de versement sur les comptes des petits-enfants ne bloque pas la générosité. Elle impose seulement un intermédiaire et incite à réfléchir à des moyens plus structurés de transmettre de l’argent.

Vers une nouvelle manière de transmettre

Ce durcissement rappelle à quel point la gestion de l’épargne des enfants ne se résume pas à un simple geste familial. Les règles bancaires imposent un cadre, parfois contraignant, mais pensé pour protéger les intérêts du mineur. Les parents deviennent le passage obligé, ce qui garantit une meilleure transparence. Pour les grands-parents, il s’agit surtout de modifier une habitude bien ancrée. L’interdiction de versement sur les comptes des petits-enfants ne doit pas être vue comme un obstacle définitif. Elle marque simplement une évolution dans la façon de transmettre, plus encadrée mais toujours possible. Derrière la contrainte se cache une invitation à repenser la manière d’offrir et d’accompagner l’épargne des plus jeunes.

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